jeudi 7 juillet 2011

Nietzsche sur le nationalisme

Oui, bon, Nietzsche ne parlait pas des "Flamands", mais il s'exprimait en 1888, longtemps avant la création du VNV-VU-NVA...

"Enfin lorsqu'on a vu paraître sur le pont, entre deux siècles de décadence, une «force majeure» de génie et de volonté, une force assez puissante pour faire de l'Europe une unité politique et économique qui aurait dominé le monde, ce sont encore les Allemands, avec leurs «guerres d'indépendance» qui ont frustré l'Europe de la signification merveilleuse que recelait l'existence de Napoléon ; ils se sont donc chargé la conscience de tout ce qui est arrivé depuis, de tout ce qui existe aujourd'hui; ils sont responsables de cette maladie, de cette déraison suprêmement anticivilisatrice qu'on appelle le nationalisme, névrose dont souffre l'Europe, et qui perpétue la monomanie des petits États et de la petite politique: ils ont enlevé à l'Europe et son sens et sa raison : ils l'ont acculée dans une impasse."

Ecce Homo, Le cas Wagner, §2, 1888

jeudi 19 mai 2011

Oublions le futur

Quand la situation sur le Front se stabilise, l'Histoire nous apprend que les troupes de chacun des camps commencent à nouer des relations. En effet, ceux d'entre nous qui ont eu l'occasion de visiter les sites mémoriels des tranchées de 14-18 ont pu voir comme celles-ci pouvaient être proches les unes des autres. Ceci a conduit à des actes symboliques forts, comme ceux illustrés dans le magnifique Joyeux Noël. On trouve encore aujourd'hui l'écho de ces rencontres footballistiques entre camps ennemis, comme pas plus tard qu'il y a deux jours entre un contingent limbourgeois et un liégeois.

Malheureusement, cette proximité menait aussi certains protagonistes à meubler ce temps gaspillé à s'abreuver mutuellement d'insultes. Il en reste aussi quelque chose de nos jours. Pas plus tard que dimanche dernier, un politicien majeur de notre pays a dit deux choses étonnantes:

  • "À un certain moment on doit être adulte et prêt à discuter [de l'amnistie]."
  • "Et peut-être aussi à oublier, parce que c'est du passé."

Ceci veut dire que les générations qui nous ont précédés, et particulièrement ceux qui ont longuement traité de la collaboration avec l'ennemi devant nos Tribunaux, étaient infantiles. Alors, que le sieur De Clerck parle de ses aïeux, d'accord, mais je ne le laisserai pas traîner les miens dans la boue sans réagir. Dont acte.

Ensuite, notre ci-devant Ministre de la Justice nous invite à oublier "parce que c'est du passé". Je dois lui reconnaître que, jusqu'ici, pour des raisons qui tiennent aux lois connues de la physique, il ne nous est possible d'oublier que le passé. Le même exercice appliqué au présent et surtout au futur est difficile.

Que disais-je? Ah, oui. Oublier. Il est vrai que le sieur De Clerck est un expert en la matière puisque dès le lendemain, il ne se souvenait déjà plus des insanités proférées la veille. Tout au plus a-t-il regretté que nous l'ayons "mal compris".  Ah bon?  À l'école (laïque), on nous apprenait à ne pas insulter une deuxième fois ceux auprès de qui on s'excusait.  Que c'est loin tout ça. À oublier.

Et comme ça ne suffisait pas à nous distraire, voilà qu'un autre politicien, de nettement moins grande envergure il est vrai, en rajoute une autre couche; dixit Ben Weyts hier au Parlement:

  • "Il y a plus abject que la proposition de loi sur l'amnistie, il y a la proposition de loi sur l'élargissement de Bruxelles."

Quelqu'un dans la salle pourrait-il rappeler à ce quidam le sens du mot "abject"? Je ne suis pas du genre à croire que l'on écrit l'Histoire dans des assemblées parlementaires, mais, entre l'expansion naturelle d'une ville au cours des siècles, et des actes de collaboration individuelle avec un occupant, fût-ce au nom d'un "idéal" (que j'aimerais bien qu'on m'explique au passage), je ne vois pas comment on peut établir la moindre comparaison.

Si l'on poursuit dans cette voie, je m'attelle dès aujourd'hui à oublier le futur.

vendredi 18 février 2011

Carpes, je vous baptise lapins

Quelle que soit la personnalité réelle de l'auteur de cette récente contribution au débat belgo-belge, il faut lui reconnaître à la fois le mérite de l'originalité et un réel intérêt.  En gros, je résumerais par: "Dans un compromis, il faut que chacune des parties se sente également lésée."  J'en recommande donc la lecture:
levif.rnews.be/un-plan-revolutionnaire-pour-bhv.

Mais je voudrais surtout saluer aujourd'hui la dernière sortie de notre ami Johan Vande Lanotte, plus à l'aise depuis qu'il est sorti du rôle convenu de bouffon du roi, aujourd'hui dévolu à l'ineffable Didjé.

Or donc l'ami Johan a inventé un nouveau mot dans le Jardin Extraordinaire des institutions belges: "entité".  Quel intérêt a ce néologisme me direz-vous?  Eh bien, ce terme me semble extrêmement courageux vu la "Communauté" à laquelle Johan est censé appartenir. En effet, il n'aura pas échappé aux plus avertis que notre blocage institutionnel trouve son origine dans les appréciations divergentes au nord et au sud du pays quant à notre modèle "fédéral", les uns le voulant sur base de Communautés, les autres sur base de Régions.  Voilà donc deux mots définitivement connotés dans nos dialogues de sourds.

Sans porter de jugement sur la chose, il me faut bien constater une certaine contradiction dans le discours politique "flamand", entre le "tout aux Communautés" et le "principe de territorialité".  Or, avec l'utilisation du mot "entité", je perçois l'abandon, salutaire à mes yeux, du concept de "Communauté".

Au fond, hormis son contenu émotionnel, que recouvre ce vocable?  Pour les germanophones, c'est clair: il s'agit d'une communauté de communes qui, toutes mises ensemble, atteignent presque la taille de Molenbeek. Autrement dit, du folklore.  Pour les Flamands, c'est plus subtil puisque leur Communauté s'intéresse non seulement aux habitants de la Région flamande mais aussi aux Bruxellois flamands. Là, je sors ma calculette et fais une rapide estimation; 6% de 1 million donne 60.000 personnes; il ne s'agit plus ici de l'équivalent de la population de Molenbeek mais on est carrément entre Seraing et Genk. Mais ce n'est pas tellement moins que les 200 à 300.000 francophones que l'on situe généralement en pays flamand.

Tout cela est-il bien sérieux? Non évidemment, et notre basketteur ostendais a bien fini par oser le dire. Alors, exit Communautés et Régions, et bienvenue aux "entités". Carpes, je vous baptise lapins. Et si cela nous permet de faire l'économie (provisoire) d'un Plan B, pourquoi pas?  Encore faudra-t-il que chacun admette ce joli numéro de prestidigitation, et là, c'est pas encore gagné.

samedi 29 janvier 2011

On n'arrête pas de se séparer

J'ai profité du moment de répit que nous offre la dernière démission de ce malheureux Vande Lanotte pour rechercher dans les archives familiales de vieux courriers, et j'en ai trouvé quelques uns.  Je les ai partiellement traduits en français (moderne) pour les rendre plus lisibles (et pour masquer par la même occasion quelques grossières fautes d'orthographe de nos aïeux). J'en reproduis ci-dessous quelques extraits intéressants.

"Bruxelles, le 4 août 1529.
On veut nous séparer de nos cousins bourguignons !"


"Bruxelles, le 25 juillet 1581.
On veut nous séparer de nos cousins hollandais !"


"Bruxelles, le 6 novembre 1659.
On veut nous séparer de nos cousins artésiens !"


"Bruxelles, le 12 juillet 1713.
On veut nous séparer de nos cousins espagnols !"


"Bruxelles, le 10 janvier 1790.
On veut nous séparer de nos cousins autrichiens !"


"Bruxelles, le 8 juin 1815.
On veut nous séparer de nos cousins français !"


"Bruxelles, le 26 septembre 1830.
On veut de nouveau nous séparer de nos cousins hollandais !"


"Bruxelles, le 18 avril 1839.
On veut nous séparer de nos cousins luxembourgeois et limbourgeois !"


"Bruxelles, le 29 janvier 2011.
On veut nous séparer de nos cousins flamands !"

Y a pas à dire, mais nous avons l'air de souffrir des mêmes maux depuis longtemps.  C'est à se demander comment on y a survécu !

samedi 22 janvier 2011

Ecran de fumée

Quelqu'un dans l'assistance croit-il vraiment que la NVA s'intéresse sérieusement aux aptitudes linguistiques des médecins bruxellois?  Ce souci soudainement exprimé est du même ordre que la participation de leur guide au jeu de l'Allervlaamste Mens ter Wereld.  Je subodore même que leur insistance à faire éclater BHV fait partie du même écran de fumée.

Supposons un instant que la NVA présente son véritable programme: gouverner les Flandres et la Belgique à droite. Euh, enthousiasmant non? Voilà un slogan qui ferait un tabac aux élections! Comment non? Pas porteur? Ben tiens...  Alors quoi?  On peut toujours ajouter qu'on tapera sur Groen, comme Eerdekens sur Ecolo. Quoi, ce ne serait pas un bon plan?  Pourquoi?  Cet Eerdekens n'est pas un bon Flamand?  Ah, bon.

Donc tapons sur les Wallons et les Bruxellois; ça c'est un bon slogan. D'ailleurs Bruxelles, c'est sale et dangereux. C'est pour ça que je n'y ai jamais mis les pieds. Alors, que les médecins y parlent français, flamand, arabe ou turc, ça ne me concerne pas. Mais si ça me permet de placer encore un bon mot qui me fera gagner une place au classement de l'Allervlaamste Mens, allons-y!

Ceci dit, que la NVA veuille gouverner à droite, avec les libéraux et sans les écolos donc, voilà qui devrait nous mettre la puce à l'oreille.  Si l'on veut "un gouvernement", et vite, nous savons ce qui nous reste à faire.  Allons les Wallons, un petit coup de barre à droite et vous l'aurez votre gouvernement!  Manifestez-en la volonté dès demain et tout sera bientôt arrangé.

jeudi 20 janvier 2011

Manifestons pour 20.000 Belgiques

Ne comptez pas sur moi dimanche: je ne vais même pas prétendre sur Facebook que j'y serai tout en n'y allant pas. Qu'irais-je faire dans cette galère?

Pour la première fois de ma vie (qui m'a vu défiler dans toutes les rues de Bruxelles pour toutes les plus nobles causes), je lis que les "organisateurs" demandent aux participants de ne pas y manifester leur opinion. Ah bon? Et pourquoi irais-je manifester sans dire ce que je pense.  J'ai plein de choses à dire sur la question, même si j'en réserve l'essentiel au huis-clos de ma salle de bains. La première chose que je dirais c'est que cette demande des "organisateurs" est grotesque. Ensuite je dirais pourquoi je manifeste, et pour quoi. C'est là que ça se corserait, puisque, bien évidemment, je manifesterais mon attachement à une Belgique, mais celle-ci n'aurait sans doute que peu à voir avec celles des milliers d'autres manifestants, toutes différentes entre elles d'ailleurs.

C'est là qu'on commence à comprendre les "organisateurs", car si les manifestants en venaient à exprimer chacun ce qu'ils conçoivent pour cet Etat belge auquel ils sont tous tant attachés, les empoignades du G7 (le belge...) apparaitraient vite comme d'aimables querelles.

Alors c'est dit: dimanche après-midi, j'irai jogger à la campagne.
S'il ne pleut pas.

lundi 17 janvier 2011

Je camperai dans mon jardin

J'ai toujours aimé le camping, depuis mon enfance et jusqu'à aujourd'hui. N'ayant pas eu l'occasion de planter notre tente dans le Sahara depuis deux ans, nous l'avons plantée l'été dernier dans notre jardin pour en faire goûter le charme à nos petites-filles. Et je suis prêt à recommencer à tout moment.
Mais s'il y a bien un endroit où je n'irai pas camper, c'est devant "le 16", même virtuellement. D'abord parce que ce n'est pas là que se déroulent les négociations (ou ce qui en tient lieu), mais surtout parce que je suis persuadé que les politiciens qui tentent de débrouiller la situation le font déjà sous de réelles pressions.
Il me parait en effet trop facile d'exprimer son opinion et puis de blâmer ceux qui n'arrivent pas à en tenir compte.  Oui, certains trouvent qu'il suffirait que nos politiciens "travaillent un peu plus" pour qu'ils trouvent une solution, mais seraient-ils d'accord pour autant que cela se fasse au mépris de l'opinion qu'ils ont pourtant clairement exprimée?
Évidemment il y a ceux qui n'ont pas d'opinion et qui veulent tout juste un gouvernement; pour ceux-là, je ne vois pas où est le problème: ils ont un gouvernement "en affaires courantes", dirigé par quelqu'un qui leur est indifférent, à la tête d'une équipe qui ne leur fait ni chaud ni froid. Et qui, soit dit en passant, continue à disposer d'une majorité au Parlement.  Oublions donc ces apolitiques.
Ce sont les anti-politiques qui me gênent.
Je pense que ce qu'il y a de particulier dans la situation depuis juin, c'est que, pour la première fois, nombre d'élus ne sont plus prêts à renoncer à leur programme électoral dès le lendemain de leur élection.  Tous ceux qui critiquent les politiciens qui ne tiennent pas leurs promesses, qui retournent leur veste à la première occasion, et qui sont d'ailleurs toujours les mêmes, qu'ont-ils à dire aujourd'hui à Wouter Beke, Bart De Wever ou Alexander De Croo qui n'ont JAMAIS participé à de telles négociations?
Ceci ne veut pas dire que je partage une quelconque des opinions de ces trois personnages, horresco referens, mais je les respecte au nom de la démocratie, que je respecte encore plus.
Il me semble en effet que nous ressentons aujourd'hui l'effet de l'expression démocratique d'opinions radicalement divergentes. Le problème n'est pas la démocratie mais le système abracadabrant dont nous avons toléré la mise en place progressive depuis une cinquantaine d'années. Et que l'on ne me dise pas qu'on nous l'a imposé: un processus qui se déroule sur cinquante ans n'est pas exactement ce que l'on appelle un coup d'état.
Pour répondre à l'expression progressivement divergente des opinions dans le pays, nos représentants ont petit à petit mis en place un système qui tentait de ménager la chèvre et le chou. Si cela ne nous plaisait pas, nous avons eu maintes occasions de l'exprimer dans les urnes.  Je l'ai fait; la majorité d'entre nous s'en est accommodée; je me suis incliné.
Je refuse donc d'incriminer ceux qui ont été élus par leurs concitoyens, sur des programmes suffisamment clairs. Et que l'on ne me refasse pas le coup de prétendre que les électeurs ont voté pour des gens dont ils n'approuvaient pas le programme!  L'immense majorité des électeurs sait lire et écrire et ce serait leur faire injure que de prétendre qu'ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient dans l'isoloir.  Ils ont pris leurs responsabilités. Qu'ils assument. Et autrement qu'en blâmant ceux qu'ils ont choisis en toute connaissance de cause.

jeudi 13 janvier 2011

C'est écrit dans les astres

A l'occasion d'un détour de la dernière (?) note de ce malheureux Johan Vandelanotte, on a appris que le canard "BHV" était toujours vivant. Et l'on a donc appris qu'il était donc toujours sérieusement considéré de diviser B de HV.  "Het staat in de sterren geschreven" a un jour déclaré un ancien Premier Ministre, mieux dans son rôle comme bourgmestre de Vilvorde. Personnellement, je ne mélange pas astrologie et démocratie.

Que le "Mouvement Flamand" réclame, aussi, la partition de l'arrondissement de Bruxelles, créé en février 1800, quoi de plus normal?  Cette question cruciale ne demande-t-elle pas une solution urgente?  Ce qui me chagrine pourtant, c'est l'attitude de certains Belges, francophones, qui trouvent cette exigence normale; ils raisonnent ainsi: "Les nantis qui ont choisi de s'installer en Flandres l'ont fait en connaissance de cause et n'ont qu'à assumer".

J'ai donc personnellement fait partie de ces "nantis" pendant plus de 25 ans, et sans même m'en être aperçu.  En effet, Bruxellois de naissance, j'aurais souhaité pouvoir m'installer dans ma ville une fois mes études terminées. Malheureusement, disposant de moyens trop modestes, cela ne m'a pas été possible. Le Brabant dit wallon était loin et cher, le Brabant dit flamand n'était qu'à un jet de pierre, et les prix y étaient abordables.  J'ai donc choisi de m'installer, en 1974, à Hoeilaart, commune du canton judiciaire et électoral d'Ixelles, dans l'arrondissement de Bruxelles, rebaptisé en 1963 et par souci de simplicité "Bruxelles-Hal-Vilvorde". Je me suis donc exilé, en toute connaissance de cause, d'un canton de cet arrondissement dans un autre canton du même arrondissement.

En tant qu'Ancien Belge, je n'avais cependant pas perçu qu'on allait changer les règles du jeu après le début de la partie.  Oui, l'Administration Communale fonctionnait en flamand, et quoi de plus normal dans une commune qui ne comptait une proportion de locuteurs français qu'à peine trois fois supérieure à la proportion des locuteurs flamands de la métropole voisine.  Au moins, ça c'était une règle plus ou moins bien établie depuis l'entre-deux-guerres.  Cela ne m'a guère traumatisé car, travaillant à temps plein, je n'ai guère eu le loisir de me rendre dans ma maison communale que cinq ou six fois durant ces 25 années.

Les commerçants et restaurateurs du village, avisés comme tous les bons commerçants, affichaient pour la plupart des enseignes au moins bilingues. Cela faisait partie du paysage. Et puis les choses ont tout doucement commencé à changer.  Barbouillages, enseignes tronquées, jusqu'à même plus d'enseigne du tout pour un nouveau commerce: la jeune femme qui venait de lancer ce nouveau magasin m'a confié avoir préféré cette "solution" plutôt que de céder aux pressions "amicales" qui s'étaient manifestées dès l'annonce de l'ouverture prochaine de son commerce. Elle était flamande, comme la plupart des commerçants du village.  Et triste.

Les petits soucis se sont multipliés, insidieusement. Le sommet du grotesque fut atteint lorsque Belgacom supprima la possibilité d'atteindre le numéro des renseignements téléphoniques en français.

Mais, malgré cela, les règles démocratiques fondamentales subsistaient.  À Hoeilaart, comme dans tout l'arrondissement, chacun continuait à bénéficier lors des élections législatives du droit de vote pour tous les partis en lice, un privilège unique dans le pays car dans tous les autres arrondissements un tri préalable est opéré, ne laissant aux citoyens le choix que de listes en phase avec la Région.  La Région?  Quand il s'agit d'élections "Fédérales"?!  Je ne vois pas bien le rapport.

Et puis, car c'était inscrit dans les astres de Vilvorde, il a été question d'abolir ce privilège démocratique dans HV.  Et il en est toujours question aujourd'hui.  En fait, certains ne s'intéressent qu'à cela: réduire les droits de certains de leurs compatriotes.  Et même pas pour accroître les leurs; juste pour le plaisir de brimer les autres...

N'ayant plus le besoin d'une maison assez grande pour y élever des enfants désormais envolés, étant aussi désormais suffisamment riche pour pouvoir vivre à Bruxelles, et ne souhaitant pas me retrouver au coeur du blocage qui toucherait la Belgique suite aux élections de 2003, j'ai décidé de quitter Hoeilaart.

Je me suis trompé.  Le blocage n'est pas intervenu en 2003.  Il a fallu attendre 2010 pour qu'il se produise.  On peut parfois se tromper, hein Jean-Luc?